Danseuse contemporaine, psychopédagogue et fasciathérapeute, Sophie utilise ses connaissances en biomécanique, psychologie ou encore sur la notion d’homéostasie, pour faire surgir le potentiel expressif du mouvement corporel. La place du corps, le lien qu’il tisse avec le mental, les implications et les conséquences de cette relation sur la santé, le bien être et l’expressivité sont ses axes de recherche chorégraphique et de pratiques pédagogiques.
Après un parcours en danse classique et contemporaine, un passage dans l’improvisation et la danse-contact, notamment auprès du chorégraphe Marc Tompkins, Sophie s’est passionnée pour la danse que l’on appelle « traditionnelles » et les bals « folks ». Elle s’attache depuis plusieurs années à s’imprégner de ces chorégraphies venues des traditions paysannes, par le phénomène de transmission de coutumes, d’usages, de savoir-faire, de savoir être, de génération en génération. A partir de ces pas et des chorégraphies des bals pratiqués aujourd’hui, des formes d’écritures commencent à émerger. Sophie en tire également une pédagogie autour du lien, de la relation autour et dans la danse : guider l’autre ou se laisser guider, inviter à danser ou se faire inviter, danser dans un groupe, danser en couple… et de l’échange culturel.
Sophie a participé au premier Laboratoire Super Wonder All Style de Marta Izquierdo qui rassemble une quinzaine de participants de tous âges, de Toulouse et de sa région, de différentes pratiques – popping, locking, voguing, flamenco, classique, jazz, contemporain, traditionnelles, africaines… – pour partager leurs danses lors de laboratoires de recherche, questionnant ainsi la transmission, le corps, le mouvement, l’interprétation, l’écoute, le regard et le développement de l’imaginaire, et se termine par un Grand Battle All Style.
De cette expérience, elle tire une envie de créer et de jouer avec les formes du bal, et d’emmener ces danses dans des milieux différents.